par Gaiaitalia.com
Selón le site panafricain Jeune Afrique la période de surveillance est terminée, mais la fausse joie du 29 décembre 2015 reste dans tous les esprits.
Au siège de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire qui a remplacé depuis le 4 juillet 2016 la Coordination nationale de lutte contre Ebola, à Conakry, le ministre guinéen de la Santé et de l’hygiène publique, Abdourahmane Diallo, a présidé ce mercredi, en présence des partenaires internationaux, la cérémonie de célébration de la fin de la période des 90 jours de surveillance active renforcée contre cette épidémie de fièvre qui a causé 2544 décès sur 3814 cas, soit un taux de létalité de 66.7 %, selon les sources sanitaires.
La Guinée avait dit au revoir, le 29 décembre 2015, à Ebola, qui avait notamment fait 115 morts parmi les professionnels de santé. Ce qui n’a pas empêché l’épidémie de resurgir le 17 mars 2016 dans la sous-préfecture de Koro-para, dans le sud-est du pays, où des échantillons prélevés sur les corps d’un couple s’étaient révélés positifs au virus Ebola. Donnant ainsi raison aux experts de la santé qui recommandaient la vigilance, en raison de la persistance du virus qui pourrait survivre jusqu’à neuf mois dans le sperme, après la guérison du malade.
Depuis juin 2016, la Guinée était dans une phase de surveillance renforcée active de trois mois qui a pris fin mercredi 31 août 2016, à la grande satisfaction de l’ex-coordinateur national de lutte contre Ebola, devenu direction de l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Depuis Washington, où il est allé recevoir un prix qui récompense ses efforts, le docteur Sakoba Keita a adressé ses félicitations à l’ensemble des acteurs qui ont participé à la lutte contre l’épidémie. « Chers tous, écrit-il, recevez mes félicitations pour la bonne conduite de la surveillance renforcée dans toutes les préfectures. Cette date historique pour nous marque la fin de l’épidémie la plus meurtrière de la Guinée ». Et de renchérir : « Une nouvelle époque commence. Nous devons resserrer les rangs non seulement pour gérer les flambées de certaines maladies qui surviennent de temps en temps mais aussi nous préparer à affronter d’autres maladies émergentes ».
(1 settembre 2016)