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Selon Jeune Afrique de nouveaux heurts entre étudiants et forces de l’ordre ont éclaté mercredi dans plusieurs universités du Sénégal, au lendemain de la mort, causée par “une arme à feu”, d’un étudiant – Mouhamadou Fallou Sène, 25 ans – dans le nord du pays tué lors d’une confrontation avec les gendarmes. Les heurts dans la ville de Saint-Louis dans le nord du Sénégal.
Le procureur de la ville, Ibrahima Ndoye, a declaré que les affrontements entre étudiants et force de l’ordre ont provoqué “une vingtaine de blessés, dont 18 gendarmes” selon la radio-declaration de le ministre de l’Intérieur, Ali Ngouye Ndiaye.
“Mon devoir a été d’ordonner l’ouverture d’une enquête” a indiqué M. Ndoye lors d’un point de presse. Aussì à Dakar des étudiants avaient lancé des pierres sur la police, qui a répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes, pas loin de de l’Université Cheikh Anta Diop, la plus grande du Sénégal. En 2014, un étudiant en sciences de 21 ans avait été tué d’une balle dans la tête ors qu’il tentait de fuir l’assaut de la police sur le campus de la meme université.
C’est avec une profonde émotion que je présente mes condoléances à la famille du défunt Mohamed Fallou Sène, étudiant de l’UGB. J’ai instruit le Gouvernement de faire toute la lumière et de situer les responsabilités. Une information judiciaire a été immédiatement ouverte.
— Macky SALL (@Macky_Sall) 15 maggio 2018
(17 maggio 2018)
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