par HRW #Afrique twitter@gaiaitaliacom #Français
Selon le site officiel de HRW, une haute juridiction du Cameroun a refusé de remettre en liberté le principal dirigeant de l’opposition, Maurice Kamto, ainsi que six de ses partisans, arrêtés en janvier sous des chefs d’inculpation aux motivations politiques. Le Tribunal de première instance de Mfoundi, situé dans la capitale politique du Cameroun, Yaoundé, a pris cette décision à la suite d’une demande d’habeas corpus déposée par les avocats chargés de la défense des détenus.
Kamto et son parti, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), affirment avoir remporté les élections de 2018, bien que les résultats officiels proclament vainqueur l’actuel président Paul Biya, au pouvoir depuis 36 ans. Kamto et ses partisans ont été placés en détention dans le cadre de la répression massive exercée par le gouvernement à l’encontre des manifestations et des activités politiques, notamment l’arrestation de plus de 200 personnes le 26 janvier dernier. Depuis, des militants politiques sont régulièrement menacés et harcelés.
Les sept hommes sont accusés d’un certain nombre d’infractions liés à la contestation du résultat électoral, dont hostilité contre leur patrie, troubles à l’ordre public et rébellion. Ces arrestations mettent en lumière le rétrécissement de l’espace politique au Cameroun ainsi que l’impunité avec laquelle la police peut faire fi de la loi.
Kamto a été arrêté en l’absence de mandat le 28 janvier dernier à Douala et détenu pendant 15 jours au siège du Groupement spécial d’opérations (GSO), qui n’est pas officiellement listé comme centre de détention pour les personnes en attente de jugement…
(12 marzo 2019)
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